August Ferdinand Möbius
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August Ferdinand Möbius, né le 17 novembre 1790 à Bad Kösen dans le village de Schulpforta, électorat de Saxe, Saint-Empire et mort le 26 septembre 1868 à Leipzig, fut un mathématicien et astronome théoricien à l'université de Leipzig.
Möbius étudia les mathématiques, la physique, et l'astronomie et il devint l'assistant de Mollweide.(Carl Brandan Mollweide mathématicien et astronome qui a inventé une projection cartographique qui privilégie la conservation des surfaces, donnant une image de la terre en forme d’ellipse, contrairement aux autres techniques qui déforment les continents)
Il quitte Leipzig en mai 1813, quelques mois avant la bataille de Leipzig, et se rend à Göttingen, où il passe deux semestres à étudier l'astronomie théorique avec Gauss.
Au printemps 1816, il devient professeur extraordinaire d'astronomie à Leipzig et également observateur à l'observatoire dont il devient le directeur en 1848.
Les contributions scientifiques de Möbius concernent deux domaines: l'astronomie et les mathématiques.
Ses premières publications d'astronomie, deux courts articles sur Junon et Pallas, ont été suivis par la publication séparée en 1815 de sa thèse de doctorat sur les phénomènes d'occultation.
En 1823, ses activités d'observation avaient porté leurs fruits et il publie un ouvrage sur le sujet.
Il a publié deux traités populaires sur le chemin de la comète de Halley (1835) et sur les lois fondamentales de l'astronomie (1836).
Sa plus grande contribution à l'astronomie fut son ouvrage (1843), dans lequel il donna un traitement mathématique approfondi de la mécanique céleste sans l'utilisation de mathématiques supérieures. Si les amateurs d'astronomie pouvaient donc lire le livre, il contenait néanmoins des résultats importants pour les professionnels.
L'année suivante, Möbius publia son plus grand ouvrage, qui devint plus tard un classique mathématique.
Certaines publications méritent une attention particulière. Un article de 1828 a traité de deux tétraèdres qui se circonscrivent et s'inscrivent mutuellement; ces tétraèdres sont maintenant connus sous le nom de tétraèdres de Möbius.
Un certain nombre d'études sur les transformations circulaires sont maintenant fréquemment appelées transformations de Möbius.