Les illusions dans la vie courante, que dire ?

par Jean Marie Champeau 14 Mars 2024, 03:00 vie courante

 

Que dire ?

pensées fumeuses

 

Au temps pour moi.

 

Je pensais naïvement qu’il serait facile de concocter un texte contenant un maximum de mots rares, mais je me trompais.

 

Pourtant sachant que ces brimborions peu fréquents étaient construits à base de racines des temps anciens, j’espérais naïvement le secours d’un helléniste.

 

À force de ressasser mes formules, j’étais dans le margouillis. Oui, ressasser. Mais foin de ce palindrome j’insistais sans craindre d’en faire un amphigouri.

 

J’avais bien quelques anacoluthes sous la main, mais un « Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera » risquait de ne pas faire l’affaire.

 

Bien que des auteurs eussent pu me porter secours, l’un d’une allitération, l’autre d’un apophtegme, rien n’y fit. Pour remplir le blanc de la page immaculée je pensais bien débiter les répétitions volontaires façon anaphore ou anastrophe, il ne me fallait pas tronquer le discours par des asyndètes malvenues.

 

Au risque de passer pour agelaste, autant vous l’avouer j’ai, face aux vocables trop recherchés, un comportement idiosyncratique.

 

Je persiste à penser que l’emploi de trop nombreux mots peu usités nuit à la compréhension d’un texte. Outre la frustration du lecteur qui passe pour un demeuré, l’arrêt fréquent sur un mot rare servant de buttoir, pour en chercher sa signification lui fait perdre le fil de la pensée.

 

Paradoxalement, l’illumination me fut apportée dans la clarté vespérale. Finalement, même si d’aucuns le trouveront capillotracté, il m’est venu sous la plume ou plutôt sous le clavier, le récit que voici :

 

aller voir

 

3eme étage, injonctions. . .

 

 

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